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Projet Hippocampe

by Marie Martine Bédard

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Maison Planàterre
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Maison Planàterre Note: Album long Jeu (lJ) de Marie-Martne Bédard (QC,Montrèal) paru en 2023_05.

Marie-Martine Bédard est membre du groupe Blue Oil, autant version 1978 et années suivantes qu'aujourd'hui 2023 (VOIR 5 albums ci-après).

Les différents Titres de cet album ont été soigneusement préparés musicalement, poétiquement et démontrent une profondeur qui provoque réflexion, introspection et admiration. Favorite track: Jusqu'à la mort.
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1.
Shut Down 05:39
La vie est sortie de mon corps Elle est ailleurs en dégradés de noirs Je dors à l'abattoir Derrière mon regard de pierre C’est le charnier mental Froide comme la pluie Je tombe dans un cri My love je n'sais plus dire la VIE qui était My love je n'sais plus direla vie qu'il nous reste Je voudrais retrouver un bout de ton coeur que notre compte de fée s’éclaire comme un matin de mai Je voudrais cesser d'entendre ton silence qui m'oxyde encore Shut down douleur Shut down fureur Shut down les fleurs Shut down splendeur Shut down ma soeur Bonjour torpeur My love je n'sais plus dire la vie qui était My love je n'sais plus dire la vie qu'il nous reste My love je n'sais plus rien il m'a pris tout c'que j'avais! My love .... My Love... My love - I'm fuck'n broken...
2.
Vois-tu les sourires en photos sur tous nos murs peints en noir et blanc Amante et artiste, Maman carriériste J’allais conquérir l’Allemagne l’Angleterre et l’Espagne C’étaient les jours innocents avec les soirées de virées en Mustang C’étaient les jours innocents et les promesses éphémères sur les marches de Notre-Dame Entends-tu le chant de ma guitare sur mes entrailles où naissait l’amour Tigresse de porcelaine, Lolita sereine ma Dolce vita montréalaise n’étais-ce qu’une parenthèse? C’étaient les jours innocents avec les soirées de virées en Mustang C’étaient les jours innocents et les promesses éphémères sur les marches de Notre-Dame L’horizon nous tissait des promesses J’aurais tout donné pour vivre ce rêve éclatant Mais autant d’allégresse Ce n’était pas prudent Dis-moi est-ce que le bonheur protège? C’étaient les jours innocents avec les soirées de virées en Mustang C’étaient les jours innocents et les promesses éphémères sur les marches de Notre-Dame C’étaient les jours innocents avec les soirées de virées en Mustang C’étaient les jours innocent avec le bonheur inventé à l’ombre de Notre Dame Le hasard était cruel il attendait en plein soleil de prendre tout tout tout tout Le hasard était cruel Le mal dans les aléas L’horreur attendait dans la ville et au fond des campagnes bang bang L’horreur attendait Le mal est lame et la lame est là entre mon reflet affolé et toi le monde se délite, délite bang bang Mais avant les cauchemars et les saisons carnivores il y avait les années au parfum de lilas mais... J’ai oublié cet état
3.
Tu me voudrais sexuelle Débordante de joie Comme une belle aquarelle Pornographique pour toi Tu me désire rampante Évanouie pourquoi pas Offerte comme un fruit Qui ne goûte pas l’effroi Le porto m’engourdit Je me saigne sur toi Et tu jouis comme si Je n’étais pas là Est-ce que c'est bien ainsi dans notre lit béni Qu'on rend un homme heureux? Je ne suis plus ta top modèle Je plante les camélias Et je clean ton bordel Comme si c’était comme ça Je ravale mes cris Mes larmes je les bois Nos enfants les devinent Mais toi tu vois quoi ? Le porto m'engourdit Et me déguise en proie Et tu me baises comme si c’était ton droit Est-ce que c'est bien ainsi En singeant l'euphorie Qu'on rend un homme heureux? Dans l’antichambre de l’enfer, de l’enfer, de l’enfer Tu me baises comme si C’était ton droit Mais, je ne respire plus Mais est-ce bien ton droit? Je ne respire plus Je ne me reconnais plus Est-ce que c'est bien ainsi Dans l’infini déni Qu'on rend un homme heureux?
4.
Minables Minotaures  Qui avez mis des ruines dans nos corps
Oh minables Minotaures Vous qui nous faites la haine et violez à mort Oh risibles alligators  vous êtes les tyrans du marais de nos cauchemars Voyez la dignité malmenée Sur le bureau du policier  Nos cœurs ensanglantés Dans les mains gantées des gynécos Ils prennent des photos Et encore et encore des photos De nos âmes en lambeaux Pour éviter l’abîme Comme une amazone Je fais ma vie et mon shopping en ligne Voyez, j’n’ai plus à m’exposer! J'existe quelque part Entre l’eau et le vent J’existe même disparue Entre hier et maintenant Je sais je sais je sais je sais Ça revient et ça continue Minables Minotaures Qui nous dépossédez de nos histoires La justice débat du prix des corps Celui d’une femme est dérisoire Risibles alligators Vous qui baignez dans le sang de nos mémoires Voyez l'ambiguïté Bonifiée sur le bureau du commissaire Vos libertés anticipées Dans les mains divines des magistrats Mais le bon sens est profané Encore et encore Pour éviter l’enfer Comme une amazone Je fais mon jogging avec un casque VR Voyez, j’n’ai plus à m’exposer J'existe quelque part Entre l'eau et le vent J'existe même disparue Entre hier et maintenant Je sais je sais je sais je sais J'existe quelque part J’n’ai plus à m’exposer Je sais, je sais, je sais Ça revient et ça continue J’existe disparue
5.
Le temps 05:15
Voilé est l’horizon
 Pressés sont les citrons 
 Dans mes ailes qui portent tout le plomb des années ... 
Quoi que je fasse je m’écrase On ne recolle pas toute chose 
À la crazy glue
 J'échoue à mettre un pied devant l’autre
 Dire un mot après l’autre 
 Quoique j'y fasse
Les heures s’en vont 
Le temps, le temps
 Ne prend personne par la main 
 Pendant que je me brise 
 Sur une paroi de haine 
Il me trompe et me trompe 
Et en fait des poèmes 
Quoi que je fasse 
 Il m'efface 

On ne recolle pas une rose
 À la crazy glue 
Le sable coule toujours entre mes doigts
 Et tout le long de mes pattes d'oies Quoique j’y fasse
Les heures s’en vont Le temps, le temps
 Ne prend personne par la main Pendant que je me brise 
 Sur une paroi de haine
 Il me trompe et me trompe 
 Et en fait des poèmes
 Quoi que je fasse
 Il m'efface On ne recolle toute chose
 À la crazy glue
 Le sable coule toujours entre mes doigts
 Et tout le long de mes pattes d'oies Quoique j’y fasse
 Les heures s’en vont Le temps, le temps
 Ne prend personne par la main
6.
7.
Tu ne sais plus depuis quand ni comment toutes les plantes sont mortes dans ton appartement Rien ne semble réel sinon l'ombre des reptiles dans ton lit tatoués Comment revivre les rituels marcher nus pieds sur le soleil mordre dans la chair de ta vie rebelle Comment revivre les rituels marcher nus pieds sur le soleil retrouver le cœur qui bat dans ta poitrine a... accroche-toi encore accroche-toi encore a... accroche-toi encore même si la vie est made in désespoir a... accroche-toi encore accroche-toi encore a... accroche-toi encore même si la vie est made in désespoir Tu ne sais plus depuis quand ni comment toutes les plantes sont mortes en l'espace d'un instant rien ne semble réel sinon les marques des barbelés des saisons que tu as traversées comment revivre les rituels Marcher nus pieds sur le soleil Mordre dans la chair de ta vie rebelle Comment revivre les rituels Marcher nus pieds sur le soleil retrouver le cœur qui bat dans ta poitrine a... accroche-toi encore accroche-toi encore a... accroche-toi encore même si la vie est made in désespoir a... accroche-toi encore accroche-toi encore a... accroche-toi encore même si la vie est made in désespoir ... a... accroche-toi encore accroche-toi encore Sois l’ennemie du désespoir
8.
Il était une fois, marginalisée
 Je rêvais que la mort
 Vienne me libérer
 Le jaloux que j’aimais m’avait largué 
 J’avais été violée
 Je ne suis pas la seule
 Et je trouve bouleversant 
 Comment le monde peut-être méchant

 Tu me soulèves, je me relève 
 Je me reviens, je m’appartiens 
 L’amour n’a pas dit Son dernier mot
 Tu me soulèves, je me relève 
 Je me reviens, je m’appartiens 
 J’ai pas encore donné 
Mon dernier show Parce que même dans l’hlm
 De notre « hiver de force »
tu m’aimes
 De Toronto à Tokyo
 Comme un bouddha féroce
 Tant pis si la vie est une gueule 
 Je ne suis plus seule dans ses crocs, dans ses crocs 
 Allez hop au boulot... Parce que tu m’aimes
 Comme un bouddha féroce Qu’importe les commérages 
 Ou ce qui fait mal
 Avec toi, mon berger malinois
 Je déterre les joyaux 
 Du fond des paysages 
Et c’est beau 

 Je rêve de nouveau 
À de grandes traversées
 Sur les glaces d’aimer 
 Et de me réinventer
 Ophelia Tu me soulèves, je me relève 
 Je me reviens, je m’appartiens 
 L’amour n’a pas dit 
son dernier mot 
Tu me soulèves, je me relève 
 Je me reviens, Je m’appartiens 
 J’ai pas encore donné... 
Mon dernier show Parce même dans L’hlm
 De notre hiver de force tu m’aimes 
 De Toronto à Tokyo
 Comme un bouddha féroce 
 Tant pis si la vie est une gueule
 Je ne suis plus seule dans ses crocs, dans ses crocs
 Allez hop au boulot…
 Parce que tu m’aimes
 comme un bouddha féroce
9.
Après les années 
 De ma longue nuit
 J’ai pris le large 
 Au risque d’aller mieux 
 J’ai laissé l’orage 
 Emmêler mes cheveux 
 J’ai laissé… 
Le vent caresser 
Le pays de ma peau 
La musique emplir 
Le temple de mes os 
 Oui j’ai poser mon corps dans la marée
J ’ai mérité ma dose de ciel étoilé 
Love moi, Love moi, Love moi 
 Avant que le temps ne me dévore 
Love moi, Love moi, Love moi
 Toi dont je rêve et que je ne connais pas encore 
Love moi, Love moi
 Je veux danser jusqu’à la mort 
Après les batailles
 Et les représailles
 J’entre dans la nuit 
 Loin de la peur
 Parce qu’au bout de la route 
Ce sera sublime, sublime Même sous la bruine je cours
 Avec les loups je cours 
Pieds dans la boue 
 Je cours debout 
 Oui, ma résilience je l’ai chèrement payée 
 J’ai mérité ma dose de ciel étoilé 
Love moi, Love moi, Love moi
 Avant que le temps ne me dévore
 Love moi, Love moi, Love moi
 Toi dont je rêve et que je ne connais pas encore
 Love moi, Love moi
 Je veux danser jusqu’à la mort 
Love moi, Love moi, Love moi
 Avant que le temps ne me dévore
 Love moi, Love moi
 Toi dont je rêve et que je ne connais pas encore 
Love moi, Love moi
J e veux danser jusqu’à la mort

credits

released May 31, 2023

Musique / Music : Marie Martine Bédard & Christine Roberge
Paroles / Lyrics: Marie Martine Bédard, Jonathan Harnois & Franck Maras

Voix / Vocals: Marie Martine Bédard
Batterie / Drums : Marc Chartrain
Électroencéphalogrammes / Electroencepphalograms : Jean-François Lemieux & Marie Martine Bédard
Guitare basse et contrebasse / Bass guitar and : Jean-François Lemieux
Guitares classique/électrique/acoustique / Classical, acoustic and electric guitars: Marie Martine Bédard
Guitare classique solo (Jusqu'à la mort) / Classical guitar solo (Jusqu'à la mort) : Lauren Belec
Guitare électrique / electric guitar: Christine Roberge

Capture EEG et développement de l'interface hippocampe : Nicolas Reeves, laboratoire NXI Gestatio

Réalisation / Producer : Jean-François Lemieux
Co-réalisation / Coproducer : Marie Martine Bédard
Ingénieur de son et Mixage / Sound engineer and Mix : Philippe Pelletier, Thank you Smoking Studio
Matriçage / Mastering : David Laurendeau, Studio du lot 24

Photos: Caroline Durocher
Photos-montages / Photo editing : Caroline Durocher et Marie Martine Bédard
Graphisme / Design : Marie Martine Bédard
Logo : Julie Desmarais Design

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about

Marie Martine Bédard Montreal, Québec

“I roamed for miles in imposed silence until I reclaimed my voice. No one knew my secret battles behind my smile until I came foward with the music project, Hippocampus. ”

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