1. |
Shut Down
05:39
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La vie est sortie de mon corps
Elle est ailleurs
en dégradés de noirs
Je dors à l'abattoir
Derrière mon regard de pierre
C’est le charnier mental
Froide comme la pluie
Je tombe dans un cri
My love je n'sais plus dire
la VIE qui était
My love je n'sais plus direla vie qu'il nous reste
Je voudrais retrouver
un bout de ton coeur
que notre compte de fée s’éclaire
comme un matin de mai
Je voudrais cesser d'entendre
ton silence qui m'oxyde encore
Shut down douleur
Shut down fureur
Shut down les fleurs
Shut down splendeur
Shut down ma soeur
Bonjour torpeur
My love je n'sais plus dire
la vie qui était
My love je n'sais plus dire
la vie qu'il nous reste
My love je n'sais plus rien
il m'a pris tout c'que j'avais!
My love .... My Love...
My love -
I'm fuck'n broken...
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2. |
Les jours innocents
05:50
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Vois-tu les sourires en photos
sur tous nos murs peints en noir et blanc
Amante et artiste, Maman carriériste
J’allais conquérir l’Allemagne
l’Angleterre et l’Espagne
C’étaient les jours innocents
avec les soirées de virées en Mustang
C’étaient les jours innocents
et les promesses éphémères
sur les marches de Notre-Dame
Entends-tu le chant de ma guitare
sur mes entrailles où naissait l’amour
Tigresse de porcelaine, Lolita sereine
ma Dolce vita montréalaise
n’étais-ce qu’une parenthèse?
C’étaient les jours innocents
avec les soirées de virées en Mustang
C’étaient les jours innocents
et les promesses éphémères
sur les marches de Notre-Dame
L’horizon nous tissait des promesses
J’aurais tout donné pour vivre
ce rêve éclatant
Mais autant d’allégresse
Ce n’était pas prudent
Dis-moi est-ce que le bonheur protège?
C’étaient les jours innocents
avec les soirées de virées en Mustang
C’étaient les jours innocents
et les promesses éphémères sur les marches de Notre-Dame
C’étaient les jours innocents
avec les soirées de virées en Mustang
C’étaient les jours innocent
avec le bonheur inventé
à l’ombre de Notre Dame
Le hasard était cruel
il attendait en plein soleil
de prendre tout
tout tout tout
Le hasard était cruel
Le mal dans les aléas
L’horreur attendait dans la ville et
au fond des campagnes
bang bang
L’horreur attendait
Le mal est lame
et la lame est là
entre mon reflet affolé et toi
le monde se délite, délite
bang bang
Mais avant les cauchemars
et les saisons carnivores
il y avait les années au parfum de lilas
mais...
J’ai oublié cet état
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3. |
Rendre un homme heureux
04:09
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Tu me voudrais sexuelle
Débordante de joie
Comme une belle aquarelle
Pornographique pour toi
Tu me désire rampante
Évanouie pourquoi pas
Offerte comme un fruit
Qui ne goûte pas l’effroi
Le porto m’engourdit
Je me saigne sur toi
Et tu jouis comme si
Je n’étais pas là
Est-ce que c'est bien ainsi dans
notre lit béni
Qu'on rend un homme heureux?
Je ne suis plus ta top modèle
Je plante les camélias
Et je clean ton bordel
Comme si c’était comme ça
Je ravale mes cris
Mes larmes je les bois
Nos enfants les devinent
Mais toi tu vois quoi ?
Le porto m'engourdit
Et me déguise en proie
Et tu me baises comme si
c’était ton droit
Est-ce que c'est bien ainsi
En singeant l'euphorie
Qu'on rend un homme heureux?
Dans l’antichambre de l’enfer, de l’enfer, de l’enfer
Tu me baises comme si
C’était ton droit
Mais, je ne respire plus
Mais est-ce bien ton droit?
Je ne respire plus
Je ne me reconnais plus
Est-ce que c'est bien ainsi
Dans l’infini déni
Qu'on rend un homme heureux?
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4. |
J'existe disparue
04:39
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Minables Minotaures
Qui avez mis des ruines dans nos corps
Oh minables Minotaures
Vous qui nous faites la haine et violez à mort
Oh risibles alligators
vous êtes les tyrans du marais de nos cauchemars
Voyez la dignité malmenée
Sur le bureau du policier
Nos cœurs ensanglantés
Dans les mains gantées des gynécos
Ils prennent des photos
Et encore et encore des photos
De nos âmes en lambeaux
Pour éviter l’abîme
Comme une amazone
Je fais ma vie et
mon shopping en ligne
Voyez, j’n’ai plus à m’exposer!
J'existe quelque part
Entre l’eau et le vent
J’existe même disparue
Entre hier et maintenant
Je sais je sais je sais je sais
Ça revient et ça continue
Minables Minotaures
Qui nous dépossédez de nos histoires
La justice débat du prix des corps
Celui d’une femme est dérisoire
Risibles alligators
Vous qui baignez dans le sang de nos mémoires
Voyez l'ambiguïté
Bonifiée sur le bureau du commissaire
Vos libertés anticipées
Dans les mains divines des magistrats
Mais le bon sens est profané
Encore et encore
Pour éviter l’enfer
Comme une amazone
Je fais mon jogging
avec un casque VR
Voyez, j’n’ai plus à m’exposer
J'existe quelque part
Entre l'eau et le vent
J'existe même disparue
Entre hier et maintenant
Je sais je sais je sais je sais
J'existe quelque part
J’n’ai plus à m’exposer
Je sais, je sais, je sais
Ça revient et ça continue
J’existe disparue
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5. |
Le temps
05:15
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Voilé est l’horizon
Pressés sont les citrons
Dans mes ailes qui portent tout le plomb des années ...
Quoi que je fasse je m’écrase
On ne recolle pas toute chose
À la crazy glue
J'échoue à mettre un pied devant l’autre
Dire un mot après l’autre
Quoique j'y fasse
Les heures s’en vont
Le temps, le temps
Ne prend personne par la main
Pendant que je me brise
Sur une paroi de haine
Il me trompe et me trompe
Et en fait des poèmes
Quoi que je fasse
Il m'efface
On ne recolle pas une rose
À la crazy glue
Le sable coule toujours entre mes doigts
Et tout le long de mes pattes d'oies
Quoique j’y fasse
Les heures s’en vont
Le temps, le temps
Ne prend personne par la main
Pendant que je me brise
Sur une paroi de haine
Il me trompe et me trompe
Et en fait des poèmes
Quoi que je fasse
Il m'efface
On ne recolle toute chose
À la crazy glue
Le sable coule toujours entre mes doigts
Et tout le long de mes pattes d'oies
Quoique j’y fasse
Les heures s’en vont
Le temps, le temps
Ne prend personne par la main
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6. |
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7. |
Accroche-toi encore
05:09
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Tu ne sais plus depuis quand
ni comment
toutes les plantes sont mortes
dans ton appartement
Rien ne semble réel
sinon l'ombre des reptiles
dans ton lit tatoués
Comment revivre les rituels
marcher nus pieds sur le soleil
mordre dans la chair de ta vie rebelle
Comment revivre les rituels
marcher nus pieds sur le soleil
retrouver le cœur qui bat
dans ta poitrine
a... accroche-toi encore
accroche-toi encore
a... accroche-toi encore
même si la vie est made in désespoir
a... accroche-toi encore
accroche-toi encore
a... accroche-toi encore
même si la vie est made in désespoir
Tu ne sais plus depuis quand
ni comment
toutes les plantes sont mortes
en l'espace d'un instant
rien ne semble réel
sinon les marques des barbelés
des saisons que tu as traversées
comment revivre les rituels
Marcher nus pieds sur le soleil
Mordre dans la chair
de ta vie rebelle
Comment revivre les rituels
Marcher nus pieds sur le soleil
retrouver le cœur qui bat
dans ta poitrine
a... accroche-toi encore
accroche-toi encore
a... accroche-toi encore
même si la vie est made in désespoir
a... accroche-toi encore
accroche-toi encore
a... accroche-toi encore
même si la vie est made in désespoir
...
a... accroche-toi encore
accroche-toi encore
Sois l’ennemie du désespoir
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8. |
Comme un bouddha féroce
04:01
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Il était une fois, marginalisée
Je rêvais que la mort
Vienne me libérer
Le jaloux que j’aimais m’avait largué
J’avais été violée
Je ne suis pas la seule
Et je trouve bouleversant
Comment le monde peut-être méchant
Tu me soulèves, je me relève
Je me reviens, je m’appartiens
L’amour n’a pas dit
Son dernier mot
Tu me soulèves, je me relève
Je me reviens, je m’appartiens
J’ai pas encore donné
Mon dernier show
Parce que même dans l’hlm
De notre « hiver de force »
tu m’aimes
De Toronto à Tokyo
Comme un bouddha féroce
Tant pis si la vie est une gueule
Je ne suis plus seule dans ses crocs, dans ses crocs
Allez hop au boulot...
Parce que tu m’aimes
Comme un bouddha féroce
Qu’importe les commérages
Ou ce qui fait mal
Avec toi, mon berger malinois
Je déterre les joyaux
Du fond des paysages
Et c’est beau
Je rêve de nouveau
À de grandes traversées
Sur les glaces d’aimer
Et de me réinventer
Ophelia
Tu me soulèves, je me relève
Je me reviens, je m’appartiens
L’amour n’a pas dit
son dernier mot
Tu me soulèves, je me relève
Je me reviens, Je m’appartiens
J’ai pas encore donné...
Mon dernier show
Parce même dans L’hlm
De notre hiver de force tu m’aimes
De Toronto à Tokyo
Comme un bouddha féroce
Tant pis si la vie est une gueule
Je ne suis plus seule dans ses crocs, dans ses crocs
Allez hop au boulot…
Parce que tu m’aimes
comme un bouddha féroce
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9. |
Jusqu'à la mort
03:51
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Après les années
De ma longue nuit
J’ai pris le large
Au risque d’aller mieux
J’ai laissé l’orage
Emmêler mes cheveux
J’ai laissé…
Le vent caresser
Le pays de ma peau
La musique emplir
Le temple de mes os
Oui j’ai poser mon corps dans la marée
J
’ai mérité ma dose de ciel étoilé
Love moi, Love moi, Love moi
Avant que le temps ne me dévore
Love moi, Love moi, Love moi
Toi dont je rêve et que je ne connais pas encore
Love moi, Love moi
Je veux danser jusqu’à la mort
Après les batailles
Et les représailles
J’entre dans la nuit
Loin de la peur
Parce qu’au bout de la route
Ce sera sublime, sublime
Même sous la bruine je cours
Avec les loups je cours
Pieds dans la boue
Je cours debout
Oui, ma résilience je l’ai chèrement payée
J’ai mérité ma dose de ciel étoilé
Love moi, Love moi, Love moi
Avant que le temps ne me dévore
Love moi, Love moi, Love moi
Toi dont je rêve et que je ne connais pas encore
Love moi, Love moi
Je veux danser jusqu’à la mort
Love moi, Love moi, Love moi
Avant que le temps ne me dévore
Love moi, Love moi
Toi dont je rêve et que je ne connais pas encore
Love moi, Love moi
J
e veux danser jusqu’à la mort
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Marie Martine Bédard Montreal, Québec
“I roamed for miles in imposed silence until I reclaimed my voice. No one knew my secret battles behind my smile until I came foward with the music project, Hippocampus. ”
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